Toutes les références

Environ 17 % des émissions nettes de CO2 cumulées depuis 1850 ont eu lieu entre 2010 et 2019.

Tags : GES GIEC

Les émissions nettes de GES anthropiques ont augmenté dans tous les grands secteurs à l'échelle mondiale depuis 2010. Une part croissante des émissions peut être attribuée aux zones urbaines. Les réductions des émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles et des procédés industriels (CO2 issue de l'industrie des énergies fossiles), dues aux améliorations de l'intensité énergétique du PIB et de l'intensité en carbone de l'énergie, ont été inférieures aux augmentations des émissions dues à la hausse des niveaux d'activité mondiaux dans l'industrie, l'approvisionnement en énergie, les transports, l'agriculture et les bâtiments.

Les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) ont des émissions par habitant beaucoup plus faibles (1,7 tCO2-eq et 4,6 tCO2-eq, respectivement) que la moyenne mondiale (6,9 tCO2-eq), hors CO2-UTCATF.(fiabilité forte)

Tags : GES GIEC

Les PMA ont contribué à moins de 0,4 % des émissions historiques cumulées de CO2-FFI(énergies fossiles et industrie) entre 1850 et 2019, tandis que les PEID ont contribué à 0,5 %. (fiabilité forte)

Tags : GIEC

En 2019, environ 48 % de la population mondiale vit dans des pays émettant en moyenne plus de 6 tCO2-eq par habitant, hors CO2-UTCATF. 35 % vivent dans des pays émettant plus de 9 tCO2-eq par habitant. 41% vivent dans des pays émettant moins de 3 tCO2-eq par habitant. Une part importante de la population de ces pays à faibles émissions n'a pas accès à des services énergétiques modernes.

À l'échelle mondiale, les 10 % de ménages dont les émissions par habitant sont les plus élevées contribuent à 34-45 % des émissions mondiales de GES basées sur la consommation des ménages, tandis que les 40 % intermédiaires contribuent à 40-53 % et les dernier 50 % à 13-15 %. (fiabilité forte)

Tags : GES GIEC

De 2010 à 2019, il y a eu une diminution des coûts unitaires de l'énergie solaire (85 %), de l'énergie éolienne (55 %) et des batteries au lithium-ion (85 %). (fiabilité forte)

Des politiques et une gouvernance bien conçues ont aider à aborder les impacts des effets de rebond et de redistribution. L'innovation a permis de réduire les émissions et la croissance des émissions et a créé des co-bénéfices sociaux et environnementaux (fiabilité forte).

Le numérique peut contribuer à l'atténuation du changement climatique et à la réalisation de plusieurs ODD (Objectifs de Développement Durable). (fiabilité forte)

La numérisation peut impliquer des contreparties pour plusieurs ODD, par exemple, l'augmentation des déchets électroniques, des impacts négatifs sur les marchés du travail et l'exacerbation de la fracture numérique existante. La technologie numérique ne soutient la décarbonisation que si elle est régie de manière appropriée (fiabilité forte).

Au moins 18 pays signataire du protocole de Kyoto ont, pour la première période d'engagement, enregistré des réductions d'émissions absolues soutenues pendant au moins une décennie à partir de 2005, dont deux pays en transition économique(fiabilité très forte).

L'accord de Paris, avec une participation quasi universelle, a conduit à l'élaboration de politiques et à la fixation d'objectifs aux niveaux national et infranational, en particulier en matière d'atténuation, ainsi qu'à une transparence accrue de l'action et du soutien en matière de climat (fiabilité moyenne).

En 2020, des lois climatiques "directes" axées principalement sur la réduction des GES ont été établie dans 56 pays, couvrant 53 % des émissions mondiales ( fiabilité moyenne).

Les flux financiers annuels destinés à l'atténuation et l'adaptation climatiques ont augmenté jusqu'à 60 % entre 2013/14 et 2019/20 (en USD2015), mais la croissance moyenne a ralenti depuis 2018 (fiabilité moyenne).

Les flux financiers publics et privés destiné aux énergies fossiles sont toujours plus importants que ceux destinés à l'adaptation et atténuation du changement climatique (fiabilité forte).

Les politiques mises en œuvre avant fin 2020 devraient entraîner des émissions de GES plus élevées que celles prévues par les CDN.

Les trajectoires modélisées des émissions mondiales conformes aux CDN annoncées avant la COP26 dépasseront probablement 1,5°C au cours du 21e siècle.

Le déclassement et l'utilisation réduite des infrastructures existantes du secteur de l'électricité à base d'énergies fossiles, la mise à niveau des installations existantes avec le CSC(Captage et Stockage du CO2), le passage à des combustibles à faible teneur en carbone et la suppression des nouvelles installations au charbon sans CSC sont les principales options qui peuvent contribuer à aligner les futures émissions de CO2 du secteur de l'électricité sur les émissions des voies de moindre coût modélisées au niveau mondial.

Dans les trajectoires modélisées avec la poursuite des politiques mises en œuvre jusqu'à la fin de 2020, les émissions de GES continuent d'augmenter, entraînant un réchauffement planétaire de 3,2 [2,2-3,5] °C d'ici 2100.(fiabilité moyenne)

Le maintien de systèmes à forte émissions peut, dans certaines régions et certains secteurs, être plus coûteux que la transition vers des systèmes à faibles émissions.

Tags : GES GIEC

Un large éventail d'options, telles que l'intégration des systèmes, le couplage sectoriel, le stockage de l'énergie, les réseaux intelligents, la gestion de la demande, les biocarburants durables, l'hydrogène électrolytique et ses dérivés, et d'autres encore, sera finalement nécessaire pour intégrer une part importante d'énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques. (fiabilité forte)

Les émissions mondiales de méthane provenant de l'approvisionnement en énergie, principalement les émissions fugitives de la production et du transport de combustibles fossiles, représentaient environ 18 % [13-23 %] des émissions mondiales de GES provenant de l'approvisionnement en énergie, 32 % [22-42 %] des émissions mondiales de CH4 et 6 % [4-8 %] des émissions mondiales de GES en 2019 (fiabilité forte).

L'élimination nette des émissions de CO2 du secteur industriel est un défi, mais elle est possible. La réduction des émissions de l'industrie nécessitera une action coordonnée afin de promouvoir toutes les options d'atténuation, notamment la gestion de la demande, l'efficacité énergétique et des matériaux, les flux circulaires de matériaux, ainsi que les technologies de réduction et les changements transformationnels dans les processus de production.

Pour les villes, trois grandes stratégies d'atténuation se sont révélées efficaces lorsqu'elles sont mises en œuvre simultanément : (i) la réduction ou la modification de l'utilisation de l'énergie et des matériaux en vue d'une production et d'une consommation plus durables ; (ii) l'électrification en combinaison avec le passage à des sources d'énergie à faibles émissions ; et (iii) l'amélioration de l'absorption et du stockage du carbone dans l'environnement urbain, par exemple grâce à des matériaux de construction biosourcés, des surfaces perméables, des toits verts, des arbres, des espaces verts, des rivières, des étangs et des lacs.(fiabilité très forte)

En 2019, les émissions mondiales directes et indirectes de GES provenant des bâtiments et les émissions provenant de l'utilisation du ciment et de l'acier pour la construction et la rénovation étaient de 12 GtCO2-eq. Ces émissions comprennent les émissions indirectes liées à la production hors site d'électricité et de chaleur, les émissions directes produites sur place et les émissions liées à l'utilisation du ciment et de l'acier pour la construction et la rénovation des bâtiments.

Les approches de conception intégrée pour la construction et la rénovation des bâtiments ont permis de multiplier les exemples de bâtiments à énergie nulle ou sans émission de carbone dans plusieurs régions. Cependant, les faibles taux de rénovation et le manque d'ambition des bâtiments rénovés ont entravé la réduction des émissions.

La plus grande partie du potentiel d'atténuation des nouveaux bâtiments se situe dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés, le potentiel d'atténuation le plus élevé est lié à la modernisation des bâtiments existants.

Dans les scénarios modélisés à l'échelle mondiale qui limitent le réchauffement à 2 °C (>67 %), les émissions de CO2 liées aux transports devraient diminuer de 29 % d'ici à 2050 par rapport aux émissions modélisées pour 2020.

Le secteur des transports n'atteindra probablement pas des émissions de CO2 nulles d'ici 2100. Des émissions négatives seront donc probablement nécessaires pour contrebalancer les émissions de CO2 résiduelles du secteur (fiabilité forte).

La combinaison de changements systémiques, notamment le télétravail, la numérisation, la dématérialisation, la gestion des chaînes d'approvisionnements et la mobilité intelligente et partagée, peut réduire la demande de services de transport de passagers et de marchandises par voie terrestre, aérienne et maritime (fiabilité forte).

Si les améliorations de l'efficacité énergétique peuvent offrir un certain potentiel d'atténuation, des technologies supplémentaires de réduction des émissions de CO2 pour l'aviation et le transport maritime seront nécessaires (fiabilité forte). Pour l'aviation, ces technologies comprennent les biocarburants à haute densité énergétique (fiabilité forte), ainsi que l'hydrogène et les carburants synthétiques à faible taux d'émission (fiabilité moyenne).

Le potentiel important de réduction des émissions de GES, tant directes qu'indirectes, dans le secteur des transports dépend largement de la décarbonisation du secteur de l'électricité, ainsi que des matières premières et des chaînes de production à faibles émissions (fiabilité forte).

La plus grande part du potentiel économique de l'AFOLU [4,2-7,4 GtCO2-eq/an] provient de la conservation, de l'amélioration de la gestion et de la restauration des forêts et d'autres écosystèmes (zones humides côtières, tourbières, savanes et prairies), la réduction de la déforestation dans les régions tropicales présentant l'atténuation totale la plus élevée.

Les options de captation du carbone et de réduction des émissions de GES de l'AFOLU présentent à la fois des avantages et des risques en termes de biodiversité et de conservation des écosystèmes, de sécurité alimentaire et hydrique, d'approvisionnement en bois, de moyens de subsistance et de droits fonciers et d'utilisation des terres des peuples autochtones, des communautés locales et des petits propriétaires.

Les personnes ayant un statut socio-économique élevé contribuent de manière disproportionnée aux émissions et ont le plus grand potentiel de réduction des émissions, par exemple en tant que citoyens, investisseurs, consommateurs, modèles et professionnels. (fiabilité forte)

S'attaquer aux inégalités et aux nombreuses formes de "consommation sociale" (consommer pour montrer son haut niveau de vie) et se concentrer sur le bien-être, soutient les efforts d'atténuation du changement climatique (fiabilité forte).

Les processus par lesquels le CO2 est éliminé de l'atmosphère sont classés comme biologiques, géochimiques ou chimiques. Le boisement, le reboisement, l'amélioration de la gestion forestière, l'agroforesterie et le piégeage du carbone dans le sol sont actuellement les seules méthodes de réduction des émissions de carbone largement pratiquées (fiabilité forte).

Le reboisement, la gestion améliorée des forêts, le piégeage du carbone dans le sol, la restauration des tourbières et la gestion du carbone bleu sont des exemples de méthodes qui peuvent améliorer la biodiversité et les fonctions des écosystèmes, l'emploi et les moyens de subsistance locaux, en fonction du contexte (fiabilité forte).

L'élimination et le stockage du CO2 par la gestion de la végétation et des sols peuvent être inversés par des perturbations humaines ou naturelles ; ils sont également sensibles aux effets du changement climatique.

Outre des réductions d'émissions profondes, rapides et durables, la captation du CO2 peut remplir trois rôles complémentaires différents à l'échelle mondiale ou nationale : réduire les émissions nettes de CO2 ou de GES à court terme ; contrebalancer les émissions résiduelles "difficiles à éliminer" afin d'aider à atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES nulles à moyen terme ; et atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES négatives à long terme si elles sont déployées à des niveaux supérieurs aux émissions résiduelles annuelles. (fiabilité forte)

Par rapport aux trajectoires qui supposent la poursuite des politiques mises en œuvre à la fin de 2020, le PIB mondial évalué atteint en 2050 est réduit de 1,3 à 2,7 % dans les trajectoires modélisées qui supposent une action mondiale coordonnée débutant d'ici à 2025 au plus tard pour limiter le réchauffement à 2 °C (>67 %).

Tags : $ GIEC

Les modèles qui intègrent les pertes économiques du changement climatique montrent que le coût mondial de la limitation du réchauffement à 2°C au cours du 21e siècle est inférieur aux avantages économiques mondiaux de la réduction du réchauffement.

Les changements climatiques induits par l'homme sont la conséquence de plus d'un siècle d'émissions nettes de GES résultant d'une utilisation non durable de l'énergie, de l'utilisation et du changement de nature des sols, du mode de vie et des modèles de consommation et de production. En l'absence de mesures d'atténuation urgentes, efficaces et équitables, le changement climatique menace de plus en plus la santé et les moyens de subsistance des populations du monde entier, la santé des écosystèmes et la biodiversité.

Il existe à la fois des synergies et des compromis entre l'action climatique et la poursuite d'autres ODD. Une action climatique accélérée et équitable pour atténuer les effets du changement climatique et s'y adapter est essentielle au développement durable. (fiabilité forte)

Tags : Climat GIEC

L'électrification combinée à une énergie à faible émission de gaz à effet de serre et le passage aux transports publics peuvent améliorer la santé, l'emploi, la sécurité énergétique et l'équité (fiabilité forte).

Dans l'industrie, l'électrification et les flux de matériaux circulaires contribuent à réduire les pressions environnementales et à accroître l'activité économique et l'emploi. Toutefois, certaines options industrielles pourraient imposer des coûts élevés (fiabilité moyenne).

Les options terrestres telles que le reboisement et la conservation des forêts, la déforestation évitée, la restauration et la conservation des écosystèmes naturels et de la biodiversité, l'amélioration de la gestion durable des forêts, l'agroforesterie, la gestion du carbone du sol et les options qui réduisent les émissions de CH4 et de N2O dans l'agriculture provenant du bétail et du sol, peuvent avoir de multiples synergies avec les ODD. Il s'agit notamment de renforcer la productivité et la résilience de l'agriculture durable, la sécurité alimentaire, de fournir une biomasse supplémentaire pour l'utilisation humaine et de lutter contre la dégradation des sols.

Tags : GIEC Flore

La pérennité des produits et énergies biosourcés est influencée par les matières premières, les pratiques de gestion des terres, la région climatique, le contexte de la gestion des terres existantes, ainsi que le calendrier, l'échelle et la vitesse de leur déploiement. (fiabilité moyenne)

Les méthodes de captation telles que la séquestration du carbone dans le sol et le biochar peuvent améliorer la qualité du sol et la capacité de production alimentaire. La restauration des écosystèmes et la reforestation séquestrent le carbone dans les plantes et le sol, et peuvent améliorer la biodiversité et fournir une biomasse supplémentaire, mais peuvent déplacer la production alimentaire et les moyens de subsistance, ce qui nécessite des approches intégrées de la planification de l'utilisation des terres, pour atteindre des objectifs multiples, y compris la sécurité alimentaire.

La restauration des mangroves et des zones humides côtières permet de piéger le carbone, tout en réduisant l'érosion côtière et en protégeant contre les tempêtes, ce qui réduit les risques liés à l'élévation du niveau des mers et des conditions météorologiques extrêmes. (fiabilité forte)

Tags : GIEC Flore

Même si d'importants efforts d'atténuation sont mis en œuvre au niveau mondial, les besoins en ressources financières, techniques et humaines pour l'adaptation seront importants. L'absence ou la limitation des ressources dans les systèmes sociaux et institutionnels peut conduire à des réponses mal coordonnées, réduisant ainsi le potentiel de maximisation des bénéfices de l'atténuation et de la résilience, et augmentant le risque (fiabilité forte).

L'équité reste un élément central du régime climatique des Nations unies, malgré les changements de différenciation entre les États au fil du temps et les difficultés à évaluer les parts équitables. Les conséquences distributives au sein des pays et entre eux comprennent le déplacement des revenus et des emplois pendant la transition des activités à fortes émissions vers celles à faibles émissions. Si certains emplois peuvent être perdus, le développement à faibles émissions peut offrir davantage de possibilités d'améliorer les compétences et de créer davantage d'emplois durables, avec des différences entre les pays et les secteurs.

La prise en compte de l'éthique et de l'équité peut aider à résoudre le problème de la répartition inégale des effets néfastes associés à un réchauffement climatique de 1,5°C et plus, dans toutes les sociétés (fiabilité forte).

La prise en compte de la justice climatique peut contribuer à faciliter l'évolution des modes de développement vers la durabilité, notamment par un partage équitable des avantages et des charges liés à l'atténuation, par une plus grande résilience aux effets du changement climatique, en particulier pour les pays et les communautés vulnérables, et par un soutien équitable aux personnes dans le besoin (fiabilité forte).

Plusieurs options d'atténuation, notamment l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'électrification des systèmes urbains, les infrastructures urbaines vertes, l'efficacité énergétique, la gestion de la demande, l'amélioration de la gestion des forêts, des cultures et des pâturages, et la réduction des pertes et gaspillages alimentaires, sont techniquement viables, de plus en plus rentables et généralement soutenues par le public. Cela permet un déploiement dans de nombreuses régions (fiabilité forte). Bien que de nombreuses options d'atténuation présentent des co-bénéfices environnementaux, notamment l'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des déchets toxiques, beaucoup ont également des impacts environnementaux négatifs, tels que la réduction de la biodiversité, lorsqu'elles sont appliquées à très grande échelle.

La faisabilité dépend de l'ampleur et de la rapidité de la mise en œuvre. La plupart des options se heurtent à des obstacles lorsqu'elles sont mises en œuvre rapidement à grande échelle, mais l'échelle à laquelle les obstacles se manifestent varie. Des actions renforcées et coordonnées à court terme dans les trajectoires rentables qui limitent le réchauffement à 2°C (>67%) ou moins, réduisent les risques globaux pour la faisabilité des transitions du système, par rapport aux trajectoires modélisées avec une action relativement retardée ou non coordonnée.

Les choix effectués par les décideurs, les citoyens, le secteur privé et les autres parties prenantes influencent les voies de développement des sociétés (fiabilité forte). Les actions qui orientent, par exemple, les transitions des systèmes énergétiques et terrestres, les changements structurels à l'échelle de l'économie et les changements de comportement, peuvent faire évoluer les voies de développement vers la durabilité.

Les mesures favorisant les zones urbaines piétonnes, combinées à l'électrification et aux énergies renouvelables peuvent créer des avantages connexes pour la santé grâce à un air plus pur et à une mobilité accrue (fiabilité forte).

Tags : GIEC Santé

La suppression des subventions aux énergies fossiles réduirait les émissions, améliorerait les recettes publiques et les performances macroéconomiques et produirait d'autres avantages en matière d'environnement et de développement durable ; elle peut aussi avoir des effets distributifs négatifs, notamment sur les groupes les plus vulnérables sur le plan économique, qui, dans certains cas, peuvent être atténués par des mesures telles que la redistribution des recettes économisées, qui dépendent toutes des circonstances nationales (fiabilité forte).

Selon diverses études, la suppression des subventions aux énergies fossiles devrait permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1 à 4 % et les émissions de GES de jusqu'à 10 % d'ici à 2030 avec des variations selon les régions (fiabilité moyenne).

La capacité des pays en développement à déployer des technologies à faibles émissions et à en tirer des avantages socio-économiques serait renforcée par l'augmentation des ressources financières et de la capacité d'innovation, actuellement concentrées dans les pays développés, ainsi que par le transfert de technologies. (fiabilité forte)